Le dossier du spectacle
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JE PARLE À UN HOMME QUI NE TIENT PAS EN PLACE
Un spectacle de Jacques Gamblin
durée : 1h30 sans entracte
Générique
textes
Jacques Gamblin et Thomas Coville

interprétation
Jacques Gamblin

collaboration à la mise en scène
Domitille Bioret

collaboration artistique
Bastien Lefèvre, Françoise Lebeau

scénographie, vidéo
Pierre Nouvel

création sonore
Lucas Lelièvre

création lumières
Laurent Béal

costumes
Marie Jagou

régie générale et lumières
Eric da Graça Neves

régie son et vidéo
Antoine Prost

communication
Hélène Lifar

production & diffusion
Productions du dehors
Françoise Lebeau

Remerciements à Pablo Tegli, à la SCI du Dedans pour son accueil en résidence ainsi qu’à Jean-Christophe Moussard et l’équipe SODEBO

coproduction : Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, La Coursive – Scène nationale / La Rochelle, Le Théâtre – Scène nationale / Saint-Nazaire, Centre National de Création et de Diffusion Culturelles de Châteauvallon, Bonlieu Scène nationale d'Annecy, MCA Amiens, La Filature – Scène nationale / Mulhouse, Théâtre de Villefranche, Théâtre de Coutances, Anthéa – Antipolis Théâtre d’Antibes, Archipel de Granville, Le Quai – Centre dramatique national/ Angers – Pays de la Loire.

Création les 11 et 12 février 2017 à l’Espace Malraux scène nationale de Chambéry et de Savoie

Crédits musicaux : Extraits et mixes de José Larralde "Quimey Neuquen", sample de "Tango Saloon - Tango Saloon 1"
« Je peux remplacer ton bras fatigué, une jambe meurtrie, une main molle, une tête à l'envers, un mental fébrile, un muscle flétri, un tendon d'Achille... J’aime cette illusion.
Je ne te lâcherai pas »
En janvier 2014, Thomas Coville, navigateur hors pair, tente pour la 4ème fois de battre le record du tour du monde à la voile en solitaire sur son trimaran de 30 m.
L'anticyclone de Sainte-Hélène s'installe. L'aventure tourne court.
Pendant trente jours Jacques communique quotidiennement avec son ami.
De la force et la beauté de la relation de ces deux aventuriers naît une création singulière aujourd’hui portée à la scène.
Je ne te lâcherai pas

Voyage physique, géographique et mental, c’est au quotidien que se construit cette histoire d’amitié qu’on n’ose appeler d’amour. Un homme sur terre écrit à un homme en mer, un point jaune se déplaçant sur la carte du monde. Il tente chaque jour de trouver les mots, les bons mots sans savoir s’il est simplement reçu de l’autre côté de l’océan, s’il est entendu et compris.

Parole rare, sensible, intime, secrète et empathique avec la distance comme paravent, l’humour toujours comme élégance et l’audace comme raison de vivre. Parole qui se dévoile, qui se perd peut être, ou pas, dans les ondes satellitaires et galactiques. Alpha tango me reçois-tu ? J’espère ! Et si tu me reçois, comment me reçois-tu ? Si tu ne me reçois pas, je continue.

L’un parcourt la France et joue ses textes d’un plateau à l’autre. L’autre soliste joue contre le temps autour de la planète. Il travaille la mer au corps à corps, sa survie en bandoulière.
Des hommes de courage, de doute, de passion, de quête et de conquêtes.

Que dire à un homme en mer qui se bat contre les dépressions, les anticyclones et les secondes ?
Que dire chaque jour à un homme qui fait de cette victoire un enjeu vital ?
Que dire en silence, en absence ?
Quelle place prendre sur ce bateau ?
Que dire de soi, que dire de lui, que lui dire à lui ?
Que se dit-on à soi en disant à l’autre ?
Répondra t-il ?

Jacques Gamblin
Paris, avril 2016