Le dossier du spectacle
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LA NUIT SERA CALME de Romain Gary
une lecture de Jacques Gamblin
Durée : 60 minutes
Générique
Création au Festival des Correspondances de Manosque en 2007

Pierre Marteau, régie générale, lumières et son
Françoise Lebeau, production/diffusion
Hélène Lifar, communication
Gary, auteur à la destinée incroyable : aviateur et résistant, diplomate iconoclaste et romancier de génie, multiple et mystificateur, seul écrivain ayant reçu deux fois le prix Goncourt.
Publie en 1976 aux éditions Gallimard un livre qui prend la forme d'un entretien fictif avec François Bondy, journaliste et auteur suisse ami d'enfance de l'auteur. François Bondy donna son accord pour n'être qu'un « prête-nom » à cette oeuvre littéraire dont Gary fut intégralement l'auteur tant pour les réponses que les questions.
Drôle et infiniment touchant, ce texte nous emmène au coeur du personnage. Celui qui construit à la fois sa légende et son oeuvre tout autant qu'il cherche à exprimer son exacte vérité... Tout au long de ce faux dialogue, on est captivé par son humanisme puissant, sa sensibilité jamais mièvre qui côtoie une « saine » colère, profondément engagé mais se riant de toutes les postures idéologiques… On sort du texte bouleversé, amusé, presque rendu meilleur par ce contact avec une telle force de vie. Et l'on regrette alors de ne pouvoir rencontrer cet homme-là. Restent ses mots. Et Jacques Gamblin qui nous les confie...
POURQUOI LA NUIT SERA CALME ?

Parce que cette écriture a de la verve. Parce qu’elle a du ventre, de l’engagement et de la force. Et parce que bien sûr elle a du charme et de l’humour, toujours de l’humour derrière la colère. Parce que c’est une sorte de bible de la vie de Romain Gary dans laquelle tout est à prendre et à apprendre. Parce que j’ai eu un mal fou à couper, à enlever, à sélectionner dans cette oeuvre foisonnante et passionnée. Et puis parce qu’il y a de l’oral dans cet écrit et aussi cette roublardise qui caractérise son auteur. Et parce qu’il y a de la tripe et de l’humeur qui danse avec le plaisir des mots, des bons mots. Et qu’il nous a encore bien eus avec cette fausse interview… Parce que… Parce que…